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la Bréhémontaise

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présentation
 
  Situé en plein cœur du Parc Naturel Régional Loire-Anjou-Touraine et dans le périmètre de la Loire classée au patrimoine mondial de l’UNESCO. Bréhémont est un village de 800 âmes au bord de la Loire et bénéficie d’une situation géographique exceptionnelle. Le village se situe à une trentaine de kilomètres de Tours et à 40 km de Saumur.

Toute la personnalité de ce village réside dans son habitat et ses paysages liés au sol et au fleuve. La communauté villageoise se développa au fur et à mesure que les levées (turcies) furent édifiées au XIème siècle, protégeant hommes et cultures.

Les paysages :

Les hameaux offrent une grande diversité de composition. Les paysages sont larges, vers la Loire comme vers la forêt de Chinon. Dans le lit de la Loire, de vastes îles boisées. Le fleuve n'a plus beaucoup de place dans l'activité. On remarquera cependant un magnifique et unique port pavé avec deux rampes d'accès face à face.
La présence du bateau-cabane du dernier pêcheur professionnel rappelle la pêche au saumon ou à l'alose, activité fortement pratiquée voici encore quelques années.

L'église :

De construction récente (1843), elle est remarquable par son exposition (cœur à l'ouest), son magnifique vitrail représentant St Martin, et sa voûte de bois en forme de bateau.

Les cultures :

Les appellations des lieux-dits témoignent d'une forêt disparue. Les varennes de la Loire formèrent, le long du fleuve, de véritables forêts-galeries. Les terres les plus humides furent longtemps consacrées à l'élevage et Bréhémont était renommée pour sa production de lait (c'est là que Rabelais fait aller quérir du lait pour les biberons de Gargantua !). A ces terres, était liée la culture du chanvre : des fosses de rouissage subsistent, on y voit encore les pierres qui servaient à immerger les fagots (près du hameau de Rupuanne). Cette culture domina au XIXème siècle: presque toute la surface agricole lui était consacrée (554 tonnes par an) et la batellerie accostait au Port pour s'approvisionner en cordages. En 1942 il restait encore une centaine d'hectares de culture de chanvre. Celle-ci prit fin en 1969, bien qu'une petite production fut encore utilisée pendant une douzaine d'années pour la fabrication de pâte à papier.
Les crues, tout particulièrement en 1856, la baisse de la navigation, le déclin de la batellerie et de l'artisanat du chanvre entraînèrent une chute importante de la démographie. Actuellement, la polyculture et l'arboriculture sont les plus importantes.

L'habitat :

Aujourd'hui subsiste un habitat parfaitement conservé, d'une personnalité attirante. Il est formé de maisons basses, regroupées en hameaux assez rapprochés, le long des levées. Souvent accolés aux fermes, on reconnaît les fours à chanvre, témoignages de l'époque où Bréhémont était la capitale du chanvre. Près des quais monumentaux du Port, développé au XIXème siècle, on remarque de superbes maisons de Maitres-Mariniers, et la présence des deux dernières "pissotières" (1872) prouve l'importance de la Batallerie à Bréhémont…

 

   

© photos Erwan Levourch - [http://perso.orange.fr/erwan.levourch/]
 
 


 
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